Clarifier le risque lié au radon : services de mesure agréés par l’OFSP
La carte du radon en Suisse présente, pour chaque kilomètre carré du territoire, la probabilité de dépassement du niveau de référence applicable à l’intérieur des bâtiments, à savoir 300 Bq/m3 (source : swisstopo).
Pourquoi le radon est-il souvent sous-estimé ?
Les raisons à cela sont multiples : l’absence de sensibilisation, l’origine naturelle du radon ou encore les propriétés de ce gaz rare – invisible, inodore et insipide, il ne peut pas être perçu par les sens.
Comment le radon se forme-t-il ?
Le radon se forme dans le sous-sol, par suite de la désintégration de l’uranium. Le radon peut s’infiltrer dans les bâtiments aux endroits où leur enveloppe n’est pas étanche. Outre les pièces situées au sous-sol, des concentrations élevées de radon peuvent être relevées dans les pièces d’habitation, en particulier pendant la période de chauffage.
En quoi le radon est-il dangereux ?
Comme le radon se trouve dans l’air ambiant, il est absorbé par respiration. Le radon de même que ses produits de désintégration sont radioactifs : ils entraînent une exposition accrue des poumons aux radiations, ce qui augmente le risque de cancer du poumon.
Quelles sont les valeurs limites ne devant pas être dépassées ?
Dans les locaux où des personnes séjournent régulièrement durant plusieurs heures par jour, l’ordonnance (révisée) sur la radioprotection fixe un niveau de référence de 300 Bq/m3 pour la concentration annuelle moyenne de radon.
Quelles sont les régions particulièrement exposées ?
La carte du radon en Suisse fait ressortir deux régions où l’on relève des concentrations en radon particulièrement élevées : les Alpes (zones cristallines) et le Jura (zone karstique). Dans des communes de Davos ou Klosters, par exemple, les mesures de radon sont donc fortement recommandées.
GEOTEST effectue régulièrement des mesures de radon sur de longues périodes – au moins 90 jours pendant la période de chauffage – dans des pièces d’habitation ainsi que dans des écoles ou des jardins d’enfants. Elle emploie pour cela des dosimètres. Ces dosimètres sont installés pour la période de mesure. Une fois que celle-ci est écoulée, ils sont envoyés au laboratoire pour analyse.
Une variante consiste à mesurer directement et en continu la teneur de l’air en radon au moyen d’un instrument étalonné. Lorsque des travaux de rénovation sont prévus, il est ainsi possible d’obtenir à court terme – cela implique néanmoins des mesures pendant une durée d’au moins 5 jours – une première estimation du potentiel d’émission de radon du bâtiment concerné. Ces instruments de mesure étalonnés sont également utilisés lors de travaux d’assainissement, c.-à-d. lorsqu’il s’agit de localiser les points d’infiltration du radon..
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